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Sud Ouest


Bertil Scali, ancien du magazine « Paris Match », a écrit son dernier roman dans la librairie pessacaise. Pour être tranquille .


Le parcours de Bertil Scali est un peu improbable. De Neuilly à Pessac pour écrire sur la princesse Diana, l’icône décédée dans un accident de voiture sous le pont de l’Alma, à Paris, avec son amant Dodi Al-Fayed, le 31 août 1997. Un parcours relaté dans son dernier roman, « La Villa Windsor » (1).


Au départ est l’enfance, comme pour tout le monde. « Mes grands-parents paternels comme maternels habitaient pas loin de la Villa Windsor. Un hôtel particulier qui appartient à la Ville de Paris et qui a abrité dans ses murs le duc de Windsor, ex-roi Edouard VII, et Wallis Simpson, sa maîtresse américaine divorcée. La princesse Diana avait pour projet de s’y installer au moins temporairement quand elle est morte.


Y sont passés aussi le général de Gaulle, Coco Chanel ou Renée Van Cleef, une des héritières aux bijoux éponymes. À côté du bois de Boulogne donc.


L’auteur, Bertil Scali, est un ancien du magazine « Paris Match », longtemps en poste à Londres, d’où son attirance pour la famille d’Angleterre.


Ce qui n’explique pas pourquoi il a choisi Pessac pour écrire. « J’habite ici depuis un an et demi. Avec mon épouse et mes trois enfants, on cherchait à quitter Paris. S’offraient à nous des villes comme Bruxelles, Lille, Rennes, Nantes ou Lyon mais c’est l’agglomération bordelaise qui nous a séduits. Franchement, cette région, c’est ce qu’il y a de mieux, bien mieux que ce qu’on imaginait au départ. Nous avons eu un vrai coup de cœur et découvert des gens qui sont bien plus sympathiques que ce qui dit leur réputation. » Non comptant d’écrire à Pessac son troisième ouvrage (2), il s’est installé dans les locaux de la librairie Le 45e Parallèle pour le faire. « C’est une librairie que j’aime bien. Je préfère écrire en dehors de chez moi. Pour ne pas être perturbé y compris par les discussions familiales. Dans la librairie, on est au calme, je peux prendre un thé ou un café. »


L’écriture lui a pris deux mois qui sont venus après un an et demi de recherches. « Tout ce qui est factuel est vrai mais les scènes sont reconstituées, comme les mises en situation et les dialogues pour que ce soit romanesque. »


JEAN-FRANÇOIS RENAUT

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